La formation des jeunes aux enjeux de la transition écologique est une demande forte des étudiants, et un impératif reconnu depuis le rapport Jouzel, publié en 2022.
Ce besoin concerne particulièrement l’enseignement de l’économie, présent dans les licences spécialisées mais aussi dans le tronc commun de nombreuses filières universitaires, d’écoles de commerce et d’ingénieur, d’instituts d’études politiques, entre autres. C’est ainsi une partie importante de la formation de générations de décideurs, de cadres, de chercheurs et d’experts dont il est question.
Pourtant, cet enseignement est critiqué depuis des décennies, par des étudiants ou enseignants eux-mêmes, pour son manque de pluralisme et d’adaptation aux questions écologiques.
L’institut Veblen contribue à la réflexion sur les transformations souhaitables de l’enseignement de l’économie dans l’enseignement supérieur. Il plaide notamment pour accroître la place réservée à l’économie écologique. Ce courant interdisciplinaire développe en effet des outils à même de réencastrer l’économie dans la biosphère et de faire entrer l’économie dans un espace « juste et sûr pour l’humanité ».
Nos actions dans ce domaine :
- Des activités de plaidoyer alimentées par un groupe de travail sur l’enseignement de l’économie, avec pour finalité un rapport synthétisant nos constats et recommandations publié en septembre 2024.
- Un prix des mémoires, le Prix Veblen, pour récompenser les travaux contribuant au débat sur le rôle de l’économie dans la transition écologique.
- Un cycle de conférences « Economie et transition » tout au long de l’année et ouvert au public. Le thème de l’année 2023/24 sera “penser la post-croissance”
- Un cycle de rencontres « Acteurs de la transition », proposé à un groupe de 30 étudiants et jeunes professionnels intéressés par les enjeux économiques de la transition écologique et sociale.
Contact
Pour plus de renseignements, contactez Layla Hallak, chargée de mission à l’Institut.
Partenaires
Ce programme pour les réformes économiques est soutenu par la Fondation Charles Leopold Mayer, en partenariat avec les mouvements étudiants Rethinking Economics et Pour un réveil écologique.