Les entreprises peuvent-elles réellement servir l’intérêt général et l’action climatique ? D’un côté, les initiatives spontanées sont souvent accusées de n’être qu’une façade, du greenwashing. De l’autre, beaucoup de règles visant à intégrer le climat et les inégalités dans l’entreprise privée ne sont pas contraignantes.
Peut-on faire du profit sans réchauffer la planète ? L’économiste libéral Milton Friedman défendait lui-même que la responsabilité des entreprises est de générer du profit pour leurs actionnaires ! Après tout, l’entreprise est bel et bien la propriété de personnes, morales ou physiques, et n’a aucune légitimité démocratique à se mêler d’objectifs sociaux et environnementaux.
Peut-on le prendre au mot, et dire que la responsabilité ne revient qu’à l’État ? Ou qu’il faut changer de modèle ? Faut-il s’inspirer de l’économie sociale et solidaire, des entreprises publiques ? Quelles propositions concrètes pour faire bouger les lignes ?
En lien avec la sortie du n°99 de la revue l’Economie Politique “Mettre l’entreprise au service de l’intérêt général”.
Un événement avec :
- Christian Andréo, délégué général du Centre des Jeunes Dirigeants (CJD)
- Fabrice Bonnifet, directeur Développement Durable & QSE (Qualité-Sécurité-Environnement) du Groupe Bouygues, Président du Collège des Directeurs du développement durable (C3D), Administrateur de The Shift Project
- Aurélie Brunstein, responsable industrie au Réseau Action Climat
- Timothée Duverger, historien spécialiste de l’économie sociale et solidaire
Avec un mot d’accueil de Layla Hallak, de l’Institut Veblen, et une animation par Marie-Aimée Ferté, membre de Pour un réveil écologique