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Peut-on vivre des revenus agricoles ?

Dans le cadre de l’édition 2025 du « Festival du Mieux Manger » à Paris

La « loi Duplomb » actuellement en débat illustre tous les maux des politiques agricoles françaises : on réintroduit des pesticides interdits et assouplit les règles de l’élevage intensif, dégradant ainsi encore l’environnement et la santé des consommateurs, sans pour autant régler le problème de fond, qui est celui des revenus agricoles trop faibles. C’est une fuite en avant vers des sols de plus en plus dégradés, des captages d’eau de plus en plus pollués, des fermes toujours plus grandes et toujours moins nombreuses.

Pourtant des solutions existent pour aider les agriculteurs et les éleveurs à vivre dignement de leur travail tout en accélérant la transition vers les filières agricoles durables.

Les agriculteurs et les éleveurs sont le maillon faible des filières agroalimentaires : ils obéissent à des règles du jeu dictées par d’autres acteurs et voient leurs revenus stagner, voire baisser.

Dans l’agriculture dite conventionnelle qui domine très largement en France, le problème des faibles revenus est renforcé par l’organisation des filières : les agriculteurs dépendent de quelques grands acteurs situés en amont et en aval de la chaîne de valeur ; producteurs des intrants et des produits phytosanitaires, la grande distribution… Le passage à l’agriculture biologique offre des possibilités de diversifier le marché et réduire ses dépendances, mais les blocages sont nombreux et la pression sur les prix est également très forte, tandis que l’Etat réduit son soutien financier à la conversion.

Cette table ronde parlera du partage de la valeur au sein des chaînes agroalimentaires et des propositions pour augmenter les revenus des agriculteurs et agricultrices.

Avec :
 Philippe Camburet, ancien président de la FNAB (Fédération nationale d’Agriculture biologique), céréalier bio dans l’Yonne sur une ferme de 200 hectares convertie en bio ;
 Blaise Desbordes, Directeur général de Max Havelaar France ;
 Etienne Falise, agriculteur bio en Seine et Marne, fondateur Village Potager (structure ESS dont l’objet social est précisément "l’emploi et le revenu des maraichers", administrateur du Groupement Agriculteurs Biologiques Région Ile de France ;
 Maylis Labusquière, Responsable de pôle société civile au bureau d’étude BASIC spécialisé dans l’analyse des coûts sociaux et environnementaux ;
 Philippe Camburet, ancien président de la FNAB (Fédération nationale d’Agriculture biologique), Céréalier bio dans l’Yonne sur une ferme de 200 hectares convertie en bio. ;
Wojtek Kalinowski (introduction et modération), co-directeur de l’Institut Veblen

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Ce sujet est au cœur du numéro 104 de l’Economie politique "Du champ à l’assiette, un modèle verrouillé" 

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