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Pauvreté des agriculteurs, pollution, malbouffe, climat : l’échec de la dépense publique

A l’Académie du Climat, le 13 novembre à 19h. Entrée libre sur inscription.

Sols dégradés, cours d’eau pollués, revenus agricoles en-dessous du SMIC, précarité alimentaire, obésité, diabète… Les consommateurs s’attendent légitimement à une alimentation saine et durable à un prix abordable, et pourtant, rien ne change réellement, ou alors trop lentement. Les surfaces cultivées en bio ont même reculé légèrement en 2023.

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On répond souvent qu’une alimentation saine et durable coûterait trop cher, mais c’est oublier que le modèle dominant est tout aussi cher : comme le montre la nouvelle étude du Basic, l’argent public est déjà mobilisé massivement et sert principalement à soutenir les acteurs privés qui vivent de ce modèle. Cette tendance risque encore de se renforcer avec le budget 2025 en débat actuellement, qui annonce des coupes claires dans les dépenses consacrées à la conversion écologique de l’agriculture.

Dans ce contexte, comment nourrir un débat de société sur l’usage des fonds publics face aux enjeux de durabilité ? Nous en parlerons avec :

Christophe Alliot, président du Basic, bureau d’études spécialisé dans l’analyse des coûts sociétaux.
Sophia Majnoni d’Intignano, déléguée générale de la FNAB.
Benoît Biteau, agriculteur, député de Charente-Maritime à l’Assemblée nationale (groupe Écologiste et Social)
Matthieu Calame, auteur de le révolution agro-écologique, agronome, directeur de la Fondation Charles Léopold Mayer pour le Progrès humain.
Marie Drique, responsable accès digne à l’alimentation au Secours Catholique-Caritas France

Introduction et animation : Lucie Jean-Marius (collectif Pour un Réveil écologique) et Wojtek Kalinowski (Institut Veblen)

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