Après des études d’ingénieur, Judith Pigneur a travaillé sur les impacts sociaux et environnementaux de l’exploitation minière, dans le milieu associatif (ISF France, SystExt, et Amis de la Terre), avec des entreprises (Basic, Fairphone) et dans le milieu académique (CentraleSupélec). Ses travaux de thèse ont porté sur la déplétion des ressources métalliques, et en particulier sur la démultiplication des coûts sociaux et environnementaux provoquée par la baisse de la qualité et de la quantité des ressources disponibles. Elle a étudié en particulier la filière du néodyme, terre rare utilisée dans les aimants permanents, notamment pour la fabrication d’éoliennes et de moteurs de véhicules électriques, et souligné le besoin de penser la question de l’empreinte matière dans la transition écologique.

Aujourd’hui, elle lance un projet pour contribuer à faire émerger des modèles de transition afin de diminuer l’empreinte minérale de nos sociétés.