Intervenants :
– Esther Jeffers, professeure d’économie à l’Université de Picardie Jules Verne (UPJV)
– Wojtek Kalinowski, co-Directeur de l’Institut Veblen
– Robert Boyer ; directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS)
– Jonathan Marie, maître de conférences à l’Université Paris 13
La transition écologique et sociale, et en particulier la lutte contre le dérèglement climatique, sont désormais considérées comme des priorités pour l’avenir de nos sociétés et de la planète. Il devient alors essentiel d’interroger la capacité d’analyse des sciences sociales, ainsi que la capacité d’action des politiques, à faire face à ces défis.
Le conseil scientifique d’Attac propose de lancer une réflexion collective, notamment sous la forme de séminaires, pour atteindre cet objectif, en commençant par la question du financement de la transition et, en particulier, du rôle des banques centrales et de la création monétaire, dans cette perspective.
La question du rôle des banques centrales est en effet posée aujourd’hui, étant donné leur poids croissant à la suite de la crise financière, en tant que superviseurs des grandes banques, et créatrices d’un volume considérable de liquidités, qui alimentent actuellement la spéculation et pourraient être à l’origine de la prochaine crise financière.
Christine Lagarde, nouvelle présidente de la BCE, a fait du Green Deal une priorité pour son mandat. Ursula von der Leyen, désormais à la tête de la Commission européenne, a présenté son « pacte vert européen » pour atteindre la neutralité carbone en 2050.C’est donc le moment de nous emparer de cette question pour défier l’orthodoxie monétariste et néolibérale de cette institution.
Deux tables rondes seront organisées :
– Le bilan des politiques monétaires des banques centrales (Quantitative easing, taux d’intérêt négatifs…)
– Les banques centrales et le financement de la transition écologique
1er février 2020 à l’Ageca, 177 rue de Charonne 75011 Paris.