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Les accords commerciaux, pour quoi faire ?

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Peut-on poursuivre un « agenda du développement durable » tout en développant les échanges de biens et de services à travers toutes les mers et en abaissant les protections tarifaires et non tarifaires ?

Informations pratiques : Mardi 19 novembre 2019, à Reid Hall, Columbia Centers, 4 rue de Chevreuse, Paris 6e. Inscription ici

L’IDDRI (Institut du développement durable et des relations internationales) organise une table-ronde sur la politique commerciale dans le cadre de son séminaire "développement durable et économie de l’environnement".

Présentation

L’Union européenne est actuellement en négociation – ou re-négociation – de plusieurs accords commerciaux, qu’il s’agisse de partenariat économique, de libre-échange ou d’association, avec des pays ou entités régionales tels que le Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay) et bientôt le Mexique, l’Australie ou la Nouvelle-Zélande. À l’heure où la « protection » des Européens est une promesse des programmes politiques de tous bords, et où les impacts économiques, sociaux et environnementaux de la mondialisation suscitent d’importants mouvements de contestation, des questions surgissent quant à l’opportunité, au sens et même à l’utilité de tels accords.

Depuis la création de l’Organisation mondiale du commerce en 1995, les échanges mondiaux ont progressé, en volume, de quelque 167 %. Parallèlement, les enjeux de développement durable se sont faits plus prégnants. À la lumière des controverses récentes, tant au niveau des États que de leurs sociétés civiles, la question peut être posée : peut-on poursuivre un « agenda du développement durable » tout en développant les échanges de biens et de services à travers toutes les mers et en abaissant les protections tarifaires et non tarifaires ? Le cas échéant, peut-on imaginer poursuivre une politique d’ouverture bilatérale assortie de clauses permettant d’éviter les dérives ?

Ces questions, au-delà des différends diplomatiques en cours (notamment autour de l’accord UE-Mercosur), invitent à se demander comment assurer la durabilité des accords commerciaux, ainsi qu’à analyser si et comment l’UE, en commerçant avec ses partenaires, tient ses engagements en termes de durabilité.

Avec :

  • Sébastien Jean, directeur du Centre d’études prospectives et d’informations internationales (CEPII), économiste spécialiste des échanges internationaux
  • Mathilde Dupré, co-directrice de l’Institut Veblen, en charge des questions commerciales
  • San Bilal, directeur du programme Commerce, Investissement et Finance de l’European Center for Development Policy Management (ECDPM), spécialiste des dynamiques de transformation structurelles en Afrique et des relations commerciales Afrique-Europe.

La séance sera modérée par Yann Laurans, directeur du programme Biodiversité et Écosystèmes de l’Iddri.

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