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Table-ronde « A quoi sert l’économie comportementale ? »

Le 16 mai de 17h30 à 19h30, à l’Université Paris-Diderot, 8 place Paul Ricoeur, bâtiment Olympes de Gouges, Salle M019

A l’occasion de la parution du livre de Jean-Michel Servet, L’Economie comportementale en question, l’Institut Veblen et le CESSMA vous proposent un débat public sur ce courant économique.

Un nouveau courant de l’économie prospère depuis le début des années 2000, à la fois dans le monde de la recherche et au sein des organisations internationales de développement. À base d’expérimentations, il crée des modèles pour transformer la conduite des individus par la connaissance des biais qui régissent leurs comportements.

Quel intérêt réel représentent les coûteuses études « cliniques » menées dans ce cadre ? Permettent-elles d’améliorer les politiques de développement, ou prolongent-elles à leur façon les recettes libérales des décennies précédentes ?

A l’occasion de la parution de l’ouvrage de Jean-Michel Servet, L’Economie comportementale en question, l’Institut Veblen et le CESSMA vous proposent un débat public sur ce thème.

Le 16 mai de 17h30 à 19h30

 Animation : Wojtek Kalinowski, co-directeur de l’Institut Veblen

 Intervenants : Jean-Michel Servet, Professeur honoraire à l’Institut des Hautes Etudes Internationales et du Développement à Genève ; Isabelle Guérin, Directrice de Recherche à IRD-Cessma ; Agnès Labrousse, Maîtresse de conférences en économie, Université de Picardie - Jules Verne

Lieu : l’Université Paris-Diderot (8 place Paul Ricoeur, 75013), bâtiment Olympes de Gouges, Salle M019.

Voir le plan ici.

Plan d’accès

Lieu : l’Université Paris-Diderot (8 place Paul Ricoeur, 75013), bâtiment Olympes de Gouges, Salle M019. Voir le plan.

Entrée libre dans la limite des places disponibles. Inscription obligatoire.


Sur L’Economie comportementale en question (Editions Charles-Léopold Mayer, 2018)

Jean-Michel Servet déconstruit la rhétorique comme la pratique du «  nouveau comportementalisme  », ce mouvement qui représente, selon lui, non seulement une régression pour les sciences sociales, mais aussi une manière de discipliner les populations pour les amener à agir selon les dogmes d’une économie supposée efficace. Parce qu’il semble ignorer les origines culturelles et sociales des actions humaines, le nouveau comportementalisme perpétue des hypothèses fondamentales de l’orthodoxie économique, revue et corrigée par le néolibéralisme.

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