La Banque de France et Bercy ont annoncé ce jeudi 13 juillet le maintien du taux du livret A à 3 % pour les 18 prochains mois, soit jusqu'en 2025. Si certains s'étaient inquiétés de l'hypothétique risque financier qu'aurait causé sa hausse, d'autres ont réfuté cette hypothèse. Comme Jézabel Couppey-Soubeyran, économiste, qui a répondu aux questions de « Marianne ».
Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, et le ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, ont rendu leur verdict quant au taux du produit d'épargne le plus souscrit par les Français pour les 18 prochains mois. Il est donc maintenu à 3% jusqu'en 2025. Son entrée en vigueur est prévue le 1er août. Des acteurs du secteur des banques et des assurances avaient redouté un écart grandissant avec le taux de rendement de l'assurance-vie d'environ 2% susceptible de provoquer une « décollecte » vers le livret A. Un phénomène qui, selon eux, aurait dégradé la santé financière du secteur assurantiel et aurait causé un « risque systémique ». D'autres ne sont pas de cet avis, à l'instar de Jézabel Couppey-Soubeyran, maître de conférences à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne où elle enseigne l’économie monétaire et financière. Entretien.
Marianne :Ce jeudi 13 juillet, la Banque de France et le ministère de l’Économie et des Finances ont finalement annoncé le maintien à 3% du taux du Livret A. Qu’est-ce que cela vous inspire ?