« Macron n’avait pas de raisons financières réelles de miser sur un mix électrique à 50 % nucléaire »
Entretien Cédric Philibert, chercheur associé à l’Ifri, publie « Eoliennes, pourquoi tant de haine ? », une réponse scientifiquement implacable à leurs détracteurs. Pour « l’Obs », ce spécialiste des renouvelables et de la décarbonation de l’économie analyse les choix énergétiques d’Emmanuel Macron et les clivages qui traversent le pays.
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Un an après le discours de Belfort d’Emmanuel Macron, dans lequel le chef de l’Etat présentait une trajectoire énergétique en vue d’éliminer les énergies fossiles émettrices de CO2 de notre consommation d’ici à 2050, deux textes législatifs arrivent pour mettre en œuvre son projet. La loi d’accélération de la production d’énergies renouvelables a été votée le 31 janvier pour permettre à la France de rattraper son retard sur le déploiement d’installations solaires et éoliennes. Et c’est désormais au tour de l’atome : le projet de loi d’accélération du nucléaire, qui vise à simplifier les procédures administratives pour la construction de nouveaux réacteurs, est examiné à l’Assemblée nationale depuis ce mercredi 1er mars, après son adoption en première lecture par le Sénat mi-janvier.
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Dans le même temps, Cédric Philibert, auteur en 1990 du livre précurseur « La Terre brûle-t-elle ? » (Calmann-Lévy), chercheur associé à l’Institut français des Relations internationales (Ifri), après vingt années passées à l’Agence internationale de l’Energie (AIE), publie un nouvel ouvrage : « Eoliennes, pourquoi tant de haine ? » (Les Petits Matins). Une réponse scientifiquement implacable aux idées véhiculées par leurs détracteurs : Jean-Mar…
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