Accéder directement au contenu

« L’unité dans la diversité monétaire »

Séminaire organisé par l’Institut Veblen et Attac France, 18 mars 2013

[English] [français]

Organisé par L’Institut Veblen et Attac, le séminaire a réuni des chercheurs (économistes, sociologues, historiens) et des acteurs sociaux européens autour de la question de « l’unité dans la diversité monétaire ».

L’euro n’est déjà plus une monnaie unique. Emprunter ou prêter un euro en Grèce ou en Allemagne coûte ou rapporte des taux d’intérêt sans commune mesure. Un dépôt en euro n’a pas la même valeur dans une banque allemande, espagnole ou grecque. Le système monétaire et financier européen est déjà fragmenté : les États périphériques ne peuvent compter que sur leurs institutions financières nationales pour souscrire à leurs émissions d’obligations. Les plans d’austérité appauvrissent les pays de la périphérie et ne font qu’accentuer les déséquilibres structurels à l’origine de la crise de l’euro.

Il est pourtant possible de sauver l’euro, c’est-à-dire une unité de compte et de paiement commune aux pays qui le souhaitent, à condition de reconnaître que le développement au plan local, régional et national, d’outils monétaires complémentaires à l’euro, est une nécessité pour rendre au système monétaire européen la plasticité nécessaire, selon un principe de subsidiarité. L’hétérogénéité socio-productive de la zone euro n’a pas disparu avec la création de la monnaie unique - elle s’est même aggravée depuis 2008 ; un système monétaire européen cohérent peut à long terme favoriser la convergence réelle des économies, mais à condition que ses institutions partent de la réalité hétérogène actuelle au lieu de la nier.

Pour lire la suite, téléchargez la présentation ci-après

Abonnez-vous à la Newsletter